Ce n’est pas l’âge. C’est ce qu’on vit, chaque jour.
De nombreuses études en neurosciences et en médecine intégrative s’accordent à dire que la douleur chronique n’est pas le fruit du hasard. Elle résulte d’une accumulation de micro-agressions physiologiques et psychologiques, souvent banalisées dans notre quotidien.
Parmi les principaux facteurs identifiés, cinq éléments reviennent constamment :
La privation de sommeil, considérée aujourd’hui comme un déterminant majeur. Depuis 1960, nous avons perdu en moyenne 90 minutes de sommeil par nuit. Ce déficit chronique perturbe la régulation de la douleur au niveau du système nerveux central.
La sédentarité, qui engendre un ralentissement des fonctions métaboliques et une réduction de la mobilité articulaire.
Le stress chronique, dont les effets inflammatoires sur le système immunitaire sont bien documentés.
Une alimentation déséquilibrée, qui amplifie l’état inflammatoire général.
Le contexte de vie, qui inclut les pressions sociales, professionnelles, et le manque de soutien émotionnel.
Ces facteurs désorganisent les mécanismes d’autorégulation du corps, créant un terrain propice à l’installation de douleurs persistantes.
Petit à petit, ces éléments créent un terrain propice à la douleur persistante. Ce n’est pas un manque de volonté, ni une faiblesse. C’est le corps qui tente de s’adapter… jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus.
Il est possible d’agir.
Pas en forçant, mais en soutenant le corps avec douceur.
Des solutions simples peuvent aider à apaiser le système nerveux et à réduire l’intensité de la douleur :
– le mouvement doux et régulier, pour relancer la circulation et mobiliser les tensions ;
– des exercices de respiration consciente, pour calmer les signaux de stress ;
– des pratiques de méditation ou de pleine conscience, pour retrouver un équilibre intérieur.
Comprendre l’origine du problème, c’est déjà une étape vers la solution.
Le corps parle. Encore faut-il prendre le temps de l’écouter.
Cette approche globale et accessible vise à rééduquer le système nerveux et redonner aux presonnes un rôle actif dans sa récupération.
Comprendre les causes, c’est déjà commencer à mieux se sentir.

